
Le café est bien plus qu’une simple boisson : c’est une passion mondiale, un moteur économique et un héritage culturel qui unit des millions de producteurs et de consommateurs à travers la planète. Mais derrière chaque tasse de café se cache un long parcours qui commence bien loin des tasses normandes de Mon Café Normand : il débute dans les régions tropicales, sur des plantations souvent situées en altitude, où les cerises de café sont cultivées, récoltées et transformées avec minutie.
Dans cet article, nous vous emmenons à la découverte de la culture du café dans le monde : les régions productrices, les méthodes agricoles, les spécificités botaniques de l’arabica et du robusta, et les enjeux actuels de cette culture exigeante. Vous comprendrez pourquoi chez Mon Café Normand, nous avons choisi de ne travailler qu’avec du café 100 % arabica, traçable, éthique et cultivé avec passion.
1. Les grandes régions de culture du café
La “ceinture du café”
Le café est cultivé uniquement entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, dans ce que l’on appelle la ceinture équatoriale du café. Cette zone concentre des pays aux conditions idéales : chaleur modérée, humidité élevée, saisons marquées et, pour l’arabica, une altitude importante.
Les continents producteurs
- Amérique latine : Le Brésil est le premier producteur mondial, suivi de la Colombie, du Honduras, du Pérou, du Guatemala et du Mexique. L’Amérique du Sud est réputée pour ses cafés équilibrés, souvent doux, parfois chocolatés ou fruités.
- Afrique : L’Éthiopie (berceau du café), le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie produisent des cafés complexes, avec beaucoup d’acidité et de notes florales ou fruitées.
- Asie : Le Vietnam est le deuxième producteur mondial, surtout en robusta. L’Indonésie, l’Inde et le Laos cultivent des cafés aux profils plus épicés et intenses.
L’altitude : un critère de qualité
Plus un café pousse en altitude, plus la maturation du fruit est lente, ce qui favorise le développement des arômes. Les cafés d’altitude sont souvent plus fins et complexes, en particulier les arabicas cultivés au-dessus de 1200 mètres.
2. Arabica et robusta : deux espèces, deux mondes
Le Coffea arabica : l’aristocrate du café
L’arabica représente environ 60 à 70 % de la production mondiale. Il pousse généralement entre 800 et 2000 mètres d’altitude, préfère des climats doux (15-24°C) et donne des grains plus aromatiques, moins amers, avec un taux de caféine plus bas (environ 1,2 %).
Ses atouts :
- Palette aromatique complexe
- Moins d’amertume
- Moins de caféine
- Idéal pour les cafés de spécialité
Le Coffea canephora (robusta) : plus résistant, moins raffiné
Le robusta, comme son nom l’indique, est plus robuste : il résiste mieux aux maladies, à la chaleur et pousse à basse altitude. Il contient 2 à 3 fois plus de caféine que l’arabica, mais offre une tasse souvent plus amère, plus corsée, avec moins de subtilité.
Ses atouts :
- Bon pour les mélanges corsés
- Utilisé pour l’espresso industriel
- Moins cher à produire
Chez Mon Café Normand, nous faisons le choix exclusif de l’arabica pour son élégance et sa complexité gustative.
3. De la plantation à la récolte : un travail minutieux
La plantation
Le caféier commence sa vie sous forme de graine (souvent appelée “pergamine”), plantée dans des pépinières ombragées. Il lui faut 3 à 4 ans avant de produire ses premières cerises, et il atteint sa pleine productivité vers 6 à 8 ans.
Un bon café dépend de :
- La variété (Typica, Bourbon, Caturra, Geisha…)
- Le sol (volcanique, riche en minéraux)
- L’ensoleillement et l’humidité
- L’altitude
L’entretien de la culture
- Ombres naturelles (arbres, bananiers) pour protéger du soleil
- Travail manuel pour désherber, tailler et prévenir les maladies
- Engrais naturels ou compost pour enrichir les sols, surtout en agriculture bio
La récolte : à la main ou mécanisée
Les meilleurs cafés sont récoltés à la main, par “picking” sélectif : seules les cerises mûres sont cueillies. Cela demande plusieurs passages dans la plantation, mais garantit une qualité optimale. À l’inverse, le “stripping” (cueillette totale) est plus rapide mais moins précis.
4. La transformation du café : lavé, naturel, honey…
Une fois récoltées, les cerises doivent être transformées rapidement pour éviter la fermentation incontrôlée. C’est une étape cruciale pour la qualité finale.
Les méthodes de traitement
- Méthode lavée (washed)
Les cerises sont dépulpées, puis les grains sont fermentés dans l’eau pour enlever la mucilage. Ce procédé donne des cafés propres, lumineux, aux arômes clairs. - Méthode naturelle (dry)
Les cerises sont simplement séchées au soleil, avec leur pulpe. Cela donne des cafés plus corsés, fruités, parfois vineux, mais plus complexes à maîtriser. - Méthode honey
Les cerises sont dépulpées mais gardent une partie du mucilage lors du séchage. Cela donne un café au corps riche, entre douceur et acidité.
Chaque méthode influence le profil aromatique du café. Chez Mon Café Normand, nous sélectionnons des cafés lavés pour leur clarté et leur finesse, mais aussi quelques cafés honey pour leur rondeur.
5. Des enjeux économiques, sociaux et environnementaux
Une culture fragile
Le café est un produit agricole soumis aux aléas climatiques, aux maladies (rouille orangée, broca) et aux fluctuations du marché. De nombreux producteurs vivent sous le seuil de pauvreté, surtout dans les pays d’Afrique et d’Amérique centrale.
Vers une culture plus durable
De plus en plus de plantations adoptent des pratiques plus respectueuses :
- Agriculture biologique
- Commerce équitable
- Agroforesterie (association caféiers/arbres pour biodiversité)
- Certification Rainforest Alliance, UTZ, Bio…
Chez Mon Café Normand, nous choisissons des cafés cultivés dans des conditions éthiques et responsables, avec une attention portée à la traçabilité et au respect de l’environnement.
6. Mon Café Normand : une sélection exigeante du meilleur arabica
Nous avons fondé Mon Café Normand avec une conviction : le bon café commence dans les plantations. C’est pourquoi nous travaillons uniquement avec des torréfacteurs partenaires qui sourcent des cafés arabica issus de micro-lots, de coopératives familiales ou de plantations engagées.
Nos engagements :
- 100 % arabica, sans compromis
- Torréfaction artisanale en Normandie
- Respect des saisons et des terroirs
- Cafés fraîchement torréfiés, en grains ou moulus à la demande
Trois mélanges emblématiques :
- Le Deauville : puissant, corsé, notes grillées, parfait pour l’espresso
- Le Rouen : équilibré, fruité, légèrement acidulé
- Le Cherbourg : doux, subtil, idéal pour les cafés longs
Conclusion : Derrière chaque tasse, un monde de savoir-faire
Boire un bon café, ce n’est pas seulement savourer une boisson chaude. C’est honorer un travail immense, de la graine au grain, du producteur au torréfacteur. C’est aussi faire un choix : celui de soutenir une agriculture durable, respectueuse des hommes et de la terre.
Chez Mon Café Normand, nous vous offrons bien plus qu’un café : une histoire, une passion et une exigence de qualité. En choisissant nos cafés, vous voyagez à travers les montagnes d’Éthiopie, les volcans du Guatemala ou les hauteurs de Colombie… sans quitter la Normandie.
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